Zipaquira et Parque Simon Bolivar
Nous avons donc fait notre excursion à Zipaquira, ville de la Cathédrale de sel (et de Egan Bernal le cycliste vainqueur du tour de France 2019). Cette cathédrale, retenue comme "première fierté du peuple colombien" par référendum en Colombie, construite sur les ruines d'une mine de sel désaffectée, est un pur joyau, et ce n'est que cette année que nous nous en sommes vraiment rendus compte ; notre première visite avec nos deux ainés encore petits ne nous avait pas offert le loisir de la découvrir dans toutes ses richesses. Voici quelques photos, qui ne rendent que faiblement compte de l'absolue beauté de ce lieu, qui rivalise très nettement avec le gouffre de Padirac par exemple :
Nous avons fait le chemin de croix (encore un après l'église de Montserrate). Contrairement à celui de Montserrate, celui-ci est totalement abstrait, il est exceptionnel. Chacune des 14 stations apporte son lot de signification, de mise en perspective, d'habile utilisation des reliefs et des jeux de lumière qu'autorise la roche saline. Pour ceux qui le souhaitent, j'ai filmé les station (sauf certaines) en enregistrant les commentaires de l'audio-guide. Vous trouverez cela en suivant le lien suivant :
L'acoustique y est toujours aussi intéressante, le goût est évidemment servi avec le sel, les jeux de lumière flattent la vision, l'odorat lui-même n'est pas en reste avec une atmosphère saline particulièrement recommandée pour les poumons... Notre Sébastien avait donc tout lieu d'apprécier, et ce fut le cas, il en est ressorti en-chan-té. Tous les sens sont donc en éveil. Globalement, toute la famille a apprécié. Emmanuel, du haut de ses 5 ans, a eu la même réaction apeurée que celle de ses ainés quand ils y sont allés la première fois, à 3 et 5 ans. Il renouvèlera son expérience si nous y retournons un jour, ce qui n'est vraiment pas à exclure tant on apprécie toujours un peu plus nos séjours colombiens.
La fin de journée (nous sommes revenus vers 14h à Bogotà) s'est déroulée dans le grand Parque Simon Bolivar, dans lequel les jeux extérieurs (balançoires, toboggans, tourniquets, escalade, et bien sur les "pasa manos" chers à Emilie) sont légion. Une bien agréable journée encore une fois.
Demain, nous allons à FANA, l'orphelinat des enfants, avec Annette qui a proposé de nous accompagner. Séquence émotion pour nos trois bouts qui, s'ils n'ont plus de souvenir précis de leur séjour, perçoivent tout autant fortement l'importance de ce lieu témoin de leur vie d'avant l'adoption. Sébastien nous a demandé ce soir si on revenait avec un quatrième enfant demain. Nous avons rassuré et mis les choses au clair : on rentre à 5... no mas !